Plus de 30 % des employés espèrent changer d’emploi après la pandémie, malgré le fait que plus de 55 % sont satisfaits de leurs salaires et leurs avantages sociaux.
Cela fait des décennies que les études confirment que les conditions de travail ne sont pas des critères pour prédire l’intention de quitter d’un employé. Malgré tout, on s’obstine à mettre la contreperformance organisationnelle sur le dos d’une main-d’œuvre instable et déloyale.
La fidélisation et l’engagement sont plutôt des conséquences directes d’une organisation contreperformance et non l’inverse. Des systèmes de production inefficients, des décisions incohérentes, la fermeture aux opinions du personnel qualifié, une gestion du changement mal orchestré, un développement des compétences sporadiques, la surcharge, les mutations, les congédiements et l’absence de reconnaissance viennent à bout du plus zélé des employés.
On promet mer et monde à nos recrues pour leur offrir ensuite un carré de sable limité où ils ne peuvent guère exercer ses talents.
Ne demandez pas aux employés la loyauté que vous-même êtes incapable de leur offrir. Écoutez plutôt leurs insatisfactions professionnelles. Elles vous mèneront vers une performance renouvelée, l’engagement véritable en prime.