Sur la jaquette de mon livre, Nouveau management du capital humain, il est écrit : on acquiert une ressource pour en disposer, une fois vidée de son essence. En revanche, on protège son capital humain et on le fait fructifier, l’inscrivant ainsi dans une vision à long terme, dans une finalité organisationnelle.
Passer de la gestion d’une ressource à la protection et au développement d’un capital oblige un profond changement de paradigme dans la façon de voir des personnes, leurs talents, leurs potentiels. Cela oblige un nouveau contrat social entre l’employé et l’entreprise.
Pour l’entreprise, c’est un engagement à long terme, qui vise à développer les compétences de la personne, dans un souci de protection de son bien-être et de son intégrité physique et psychologique. Cela oblige un leadership renouvelé du personnel d’encadrement, une pensée neuve et une fonction-cadre repensée.
De l’autre côté, l’employé reconnait qu’il est engagé pour ses capacités à apprendre et à s’adapter, car les postes, les tâches, les technologies changent constamment. La gestion du capital humain prend ses racines dans une culture socialement responsable, pour le bien et l’engagement de tous.